Réaliser en trois ans ce qui aurait pris vingt ans en temps normal. C’est le tour de force permis par l’accueil des Jeux de Paris 2024, qui a accéléré la mise en accessibilité des lignes de bus de l’espace public parisien.

Si le réseau de transports en commun est exploité par la RATP, et non la Ville, cette dernière a pu agir sur ce qui relève de sa compétence : les arrêts de bus.

 

59 lignes sur 61

En 2021, un arrêt sur deux permettait au bus de déployer sa rampe d’accessibilité. Depuis cette date, chaque arrêt a bénéficié d’un diagnostic pour savoir s’il était possible de le rendre accessible.

Il en est ressorti que deux lignes ne pouvaient pas devenir accessibles en raison de forts dénivelés sur plusieurs arrêts : il s’agit des lignes 40 (zone de la butte Montmartre) ainsi que des lignes 48 (zones des Buttes-Chaumont et de la Butte-du-Chapeau-Rouge).

À l’exception de ces deux lignes, les 59 autres lignes ont été devenues accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Bon à savoir

Une ligne de bus est déclarée accessible quand 70 % de ses arrêts le sont. Tous les arrêts ne peuvent pas être rendus accessibles, car ils nécessitent un trottoir élargi et rehaussé, ce qui n’est pas toujours techniquement possible.

1 750 arrêts et 22 millions investis

Au total, on recense désormais 1 750 arrêts de bus accessibles à Paris. Un résultat permis par un effort financier important de 22 millions d’euros pour un total de 380 chantiers réalisés ces trois dernières années. Cet investissement important sera également un héritage des Jeux de Paris 2024.

Si les nombreux spectateurs bénéficieront de l’accessibilité durant les compétitions, ce sera également le cas de tous les Parisiens tout au long de l’année : personnes âgées, femmes enceintes, poussettes ou personnes à mobilité réduite. Faisant ainsi du bus le second réseau de transports en commun accessible, après le tramway !

Pour en savoir plus

Publié : 17 mai 2024

Dernière mise à jour : mai 2024